vendredi 9 mai 2008

Le baril à 124$

Le prix du baril qui s'échange à New-York dépasse maintenant les 124$.
En dépit d'annonces qui devrait plutôt annoncer une stabilisation des prix, le marché reste nerveux, notamment à cause des craintes sur l'approvisionnement et des tensions geo-politiques.

Des impacts bien identifiés, la gravité moins bien appréciée
Je me demande combien de temps cette situation va-t-elle perdurer ? Les conséquences vont certainement commencer à se voir à la fin du troisième trimestre 2008 (rentrée) :

  • Ralentissement de la consommation des ménages au 2e semestre 2008
  • Inflation (aux alentours de 3% certainement sur le T3 2008),
  • Ralentissement du tourisme, avec une saison en demi-teinte
  • Mouvements sociaux (principalement transporteurs et marin-pêcheurs) dans le T4 2008
  • Moral des français encore en baisse,
  • Hausse mécanique du prix du fioul et du gaz,
  • Croissance avoisinant les 1,5%, seulement.
  • Augmentation du déficit public (avec le risque de voir la France être rappelée à l'ordre par Bruxelles), situé actuellement à 2,7% du PIB.
Un domaine sur lequel il est très difficile d'apprécier l'incidence des hausse des matières premières, reste le chômage.
Je déteste jouer les Cassandre, mais j'avoue que je suis inquiet de la tournure que prennent les choses, car elles ne semblent pas connaitre de limites. Et bien souvent dans ce genre de situation, il existe un point de rupture, à l'excès. La question est de savoir quand ?

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