Je voulais par le biais de ce post, pousser un coup de gueule contre les marchés américains et ces fameux investisseurs qui n'osent plus investir ailleurs que dans la pierre et l'or.
Rappelons les faits en retournant avant 2002, avant la création de la zone euro. A cette époque, l'Italie et la Grèce dévaluent régulièrement leur monnaie afin de contrer l'inflation galopante. A tel point qu'en 2002, il fallait 1936,27 lires et 340,75 drachmes pour faire un euro (alors qu'il fallait 1,95583 deutsch mark). Même a ce moment, ces deux pays n'étaient pas de grandes puissances économiques, eusse égards envers ces deux pays.
Alors pourquoi les avoir intégrer dans la zone euro ?
Ben, la réponse est plutôt simple : l'engagement. En ratifiant le pacte de stabilité, les états s'engageaient à réduire leur déficit public en dessous des 3% du PIB (entre autres choses). La Grèce, comme l'Italie, connaissait donc les "règles du jeu". Attention, je ne dis pas qu'il y aurait fallut les exclure de la zone euro, mais avec leur dégradation de leur note par les agences de notation, les choses ne vont pas aller en s'arrangeant. En effet, leurs emprunts contractés sur les marchés internationaux vont être foncièrement plus chers, avec pour conséquence directe d'augmenter leur endettement, sauf si ces derniers engagent de très sérieuses reformes structurelles afin de dégager des ressources financières dans le seul but de rembourser une partie seulement de leur dette souveraine.
Mais, en fait, à y réfléchir, de la dette, tout le monde en a, même les pays du monde arabe. Ce qui change d'un pays à un autre, c'est sa capacité à rembourser (illustrée par cette fameuse note). Mais toute machine économique qu'elle soit très performante, ou moins, a besoin de carburant (des investissements) pour fonctionner. Or, et c'est précisément où je veux en venir, cette défiance des marchés envers la Grèce et l'Italie (et aussi d'autres pays européens) ne fait que gripper les machines économiques nationales.
Je ne ceux pas dénigrer les efforts consentis par le gouvernement grec mais on constate que l'ensemble des reformes qui passent dans le pays dénaturent très fortement le tissu socio-économique. Pour preuve l'augmentation du chômage et les grèves à répétition. Ce n'est pas dans ces conditions (extrêmes ?) que la Grèce pourra redevenir économiquement viable et surtout solvable. Car la théorie veut que quand on augmente les impôts à outrance, la demande intérieure se contracte, la consommation stagne, voir recule et dès lors, le cercle vicieux est enclenché : les richesses peinent à se créer.
Ce scénario, passez-moi l'expression, pend au nez de l'Italie. Et si demain, cela devait arrivé, la zone euro s'en trouverait encore affaiblie sur la scène nationale. De toute façon, à l'heure actuelle, il faut exclure la sortie de la zone euro de ces "mauvais élèves". La question est la suivante "Après, ce serait le tour de quel pays ?" L'Espagne ? Le Portugal ? In fine, il ne restera pas grand chose de la zone euro !
Non, ce qu'il faut voir, c'est qu'actuellement économiquement affaiblis, ces pays pourraient se révéler des atouts de compétitivité dans l'avenir. Avec la Chine qui est obligée de ralentir sa croissance, victime de l'inflation et de l'augmentation du niveau de vie des chinois, les regards des investisseurs pourraient se tourner vers la Grèce et l'Italie, à moyens termes (on l'a vu avec l'Irlande dans les années 90).
L'explosion de la zone euro, c'est effectivement ce que semble rechercher les agences de notation américaines. Mais, je le répète, il faut combattre cette idée d'exclusion. On entend souvent qu'il y a un assèchement des liquidités en Europe, mais les fonds propres existent et quand bien même, pourquoi ne pas vouloir attirer les investisseurs chinois, russes, indiens ou brésiliens ?
L'Europe avec ses atouts que sont le tourisme, son agriculture, son industrie reste une terre d'innovation de prédilection même si sa croissance n'est pas fulgurante !
Mes autres cahiers....
jeudi 29 septembre 2011
La nouvelle guerre économique
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