A l'heure où les discussions sur le pouvoir d'achat des français vont bon train, il est très intéressant de constater les pratiques utilisées dans la grande distribution française. Alors même que celle-ci devrait être la plus grande gardienne de ce même pouvoir d'achat, on s'aperçoit que ce petit univers est loin d'être tout blanc.
C'est ainsi qu'elle se retrouve mis à l'index par l'UFC-Que choisir (lien), ainsi que par la DGCCRF.
Des pratiques douteuses...
Entre les stocks de soldes insuffisants ou un décalage certain entre les prix annoncés en rayon et ceux réellement payés par les consommateurs, on pourrait se dire que le droit élémentaire des consommateurs est régulièrement, purement et simplement bafoué. Cela démontre à coup sûr, l'opacité qui règne dans le domaine de la distribution, là où la vente est strictement règlementée (loi Galland, interdiction de vente à perte, périodes de soldes encadrées, etc...), ce qui se passe en magasin échappe au sens commun, malgré des vérifications pourtant faciles à réaliser. C'est exactement ce constat qu'UFC dresse à présent.
En un sens, l'action commune qui a été faite pour les opérateurs téléphoniques, devrait s'appliquer aussi à la grande distribution, tant le préjudice pour le consommateur lambda est élevé.
On est aussi en droit de se demander ce que peux réellement faire la DGCCRF pour contrer cet état de fait. Là aussi, la loi sur les class-actions fait cruellement défaut. Là aussi, le consommateur est (encore ?) pieds et poings liés. À croire, qu'il n'est bon qu'à payer !
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mercredi 30 avril 2008
Les pratiques, pas trop catholiques, des grandes surfaces françaises
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