dimanche 17 février 2008

Les inquietudes de ma banque ... ou de toutes les banques.


Quand ma banque s'inquiète pour l'épargne ses clients, ça donne un message comme le montre cette illustration. C'est une attention louable, vous me direz, surtout en cette période de crise de confiance. Car c'est bien de confiance dont il s'agit. Alors que l'ensemble des sociétés bancaires françaises ont affichées des contre-performances depuis ce début d'année, les usagers sont en droit de demander à ce que leur épargne soit quelque peu mis à l'écart de la crise mondiale. C'est donc effectivement aux gens du métier de re-tisser ces liens de confiance avec l'ensemble des usagers. Confiance avec les usagers, certes, mais aussi entre les organismes financiers eux-mêmes. Cette défiance a fait asseoir des outils financiers (fonds ouverts à la souscription particulière) qui se sont fortement déprécier ces deux dernières années, via l'assertion en leur sein de titres de créance qui se sont avérer insolvables par la suite. A s'être revendu entre elles ce genre de titre, elles se sont en quelque sorte mordu la queue, puisque maintenant elles ne veulent plus commercer entre elles. Or c'est bien là que le bas blesse, la solidité du système est intrinsèquement liée à l'union des banques entre elles. Ce lien est rompu : les banques ne sont font plus confiance entre elles (cf. annonce du 18/02/2008, à l'image de la nationalisation de la banque anglaise Northern Rock qui n'a pas trouvé d'organisme repreneur), et de surcroît, elles ne font plus confiance aux particuliers (qui pourraient ne pas être solvables). Or c'est sur ce levier qu'il faut agir, et il faut bien par commencer par quelque part.

En effet, une baisse des taux aurait pour effet, la limitation de l'augmentation des intérêts (qui est à la source des difficultés rencontrés par les ménages). C'est un pilier immuable.
Une chose est certaine : la crise est solide et pour en sortir, un seul remède : la patience.

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