vendredi 18 septembre 2009

L'epineux problème des retraites

Le problème n'est pourtant pas nouveau et déjà de nombreux gouvernements avant l'actuel s'y était déjà frotté, les uns par nécessité, les autres pour l'amour de la réforme... ou bien les deux peut-être ! Cela dit, force est de constater que dès qu'ils s'y sont collés, ils sont vite devenus impopulaires ! Passés les problèmes de popularité, ils faut quand même se rendre compte de plusieurs choses. La première, c'est que les français sont attaches a leur régime de retraite. C'est un fait mais c'est comme ça ! Et puis il y a cet aspect du "j'ai cotisé toute ma vie pourquoi je n'y aurais pas le droit a la retraite, comme mes parents l'ont eue !". Il y a aussi cette observation très juste de la cotisation inter-générationelle : les actifs d'aujourd'hui cotisent pour payer les retraites d'aujourd'hui, logique ! Alors que normalement les cotisations devraient être amassées pour payer les retraites de demain et non d'aujourd'hui. ! En gros, un actif et demi travaille pour un retraite d'aujourd'hui. En 2020, il en faudra 2, si rien n'est fait. Le problème évolue donc très vite aussi.
Pourtant l'arithmétique veut que le problème posé soit assez simple a appréhender : le montant total des retraites versées est supérieur au montant perçu dans le cadre de la cotisation retraite des actifs. Je dirai en cela que quiconque s'attaque a cet épineux problème ne dispose que d'une marge de manœuvre tenue, voir inexistante. Le sondage de Lundi dernier est quand même la pour le rappeler. Pour rappeler les résultats du sondage à la question "êtes-vous prêts a travailler plus longtemps ?", les français reflètent a près de 63%, cette idée. Même situation sur la question "faut-il rallonger la durée de cotisation ?", ils sont 65% a affirmer par la négative. Plus fort, 90% d'entre eux ne veulent pas entendre parler d'une baisse des retraites.
On voit que deux dimensions du problème sont abordées ici : le temps et le montant total de la perception. Il y a pourtant une troisième dimension : augmenter les prélèvements à la source. Mais la, je dis qu'il faut y aller avec discrétion et parcimonie. Car c'est rejeter le financement des retraites sur les entreprises et donc au final, d'augmenter les charges sociales, et donc entacher la compétitivité de ces dernières. Dans un contexte social difficile, cela me parait donc également difficilement concevable.
En conclusion, si un financement doit être trouvé, il devra être le résultat d'une concertation nationale, d'ailleurs en cela, toujours d'après le même sondage, un majorité très nette de français souhaiteraient qu'un référendum ait lieu.

La solution, si il y en a une, sera au moins à ce prix.