mardi 29 juin 2010

Austérité, vous avez dit austérité ?

Bonjour,

Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté sur ce blog et je tenais à m'en excuser auprès de chacun d'entre vous.

Austérité, le mot est lâché. Pourquoi Austérité, me direz-vous ?
En fait depuis les événements grecs, les européens ont donc fait front commun pour apporter leur soutien à cette économie qui se trouvait dans le plus grand désarroi. Je rappelle pour ceux qui n'avaient pas suivi les faits : la Grèce annonçant un déficit record menaçait de mettre en peril la stabilité économique de la zone Euro toute entière. A la suite de quoi, nous avions découvert que le Portugal, l'Italie et l'Irlande n'étaient pas à l'abri de la crise... Et crise, il y a eu puisque l'euro a par la suite dévissé méchamment !
En fait, l'austérité n'est venue qu'après. Le gouvernement grec annonça que des économies budgétaires au niveau de l'état allaient être faites. Ce qui signifie implicitement plusieurs choses : gel du recrutement des fonctionnaires, gel des salaires, investissements annulés, allocations supprimées, etc... Bref, si vous n'avez pas vécu dans une grotte, ces cinq derniers mois, vous n'avez sûrement pas échapper aux émeutes et aux différents problèmes sociaux de la Grece. Vous l'aurez aisément compris : l'austérité prônée par le gouverment grec n'a vraiment pas été du goût de tout le monde ! Tout le monde ? Non ! En réalité, nos politiques se sont donnés le mot, qui est de surcroit, revenu dans le langage courant.
Le fait est, que par solidarité tout le monde se doit un passage à l'austérité (faute d'être à la postérité) ! On se souviendra de la polémique autour de l'équipe de France de Football logée dans un cinq étoiles à Knysa, au frais de la fédération et non de la Republique, comme certains auraient aimés l'admettre ! Néanmoins ils auraient pu être logés en chambre d'hotes comme leurs collègues anglais. Chacun son truc, vous me direz.
Que dire aussi des garden-partys de l'Elysée et du quai d'Orsay annulées, pour cause d'économie ! On sait que celle de l'Elysée aurait coutée un peu plus de 700.000€ au total. Mais ce n'est rien pratiquement rien quand on chiffre le déficit de la sécurité sociale (branche maladie de CPAM) vers 12 milliards d'euros environ !
Je me dit qu'à ce prix, ils auraient pu la conserver leur petite sauterie entre potes de science po et ENA, ça ne changerait rien aux destins de 60 millions de français ! Mais ça, ça reste que mon opinion.
Voilà donc que les politiques du monde entier se mettent à l'austérité.
Ça ne reste que des économies de bout de chandelles.
Du coup et c'est vrai, on se demande où va-t-on aller dans l'austérité ? Il ne se passe pas un jour où les termes "austérité" ou "rigueur budgétaire" ne soient prononcés par les économistes !
Nos chers politiques auraient-ils oubliés le fondement même de l'économie ? Si on coupe les robinets des investissements, les richesses vont se créer plus difficilement, voir pratiquement pas.
M. Sarkozy prévoit de réduire le train de vie de l'état, soit ! Mais pourquoi donc ne se réfère-t-il au rapport de la cour des comptes, qui émet tous les ans des avis négatifs, quant à l'utilisation du denier public et des gabegies qui en sont faites de temps à autre.
Il devrait neanmoins tenir compte de l'adage : "un denier économisé, c'est bien ! Un denier mieux utilisé, c'est nettement mieux !"

Arnaud