jeudi 12 décembre 2013

Le chiffre du jour : 78 341 598

78 341 598 € : c'est la somme en euros amassée ce weekend par la 26eme édition du Telethon.

Cette édition fait moins bien que sa précédente qui avait permis d'engranger près de 88 millions d'euros, en 2012. C'est donc moins de 3 millions (-12,5%) qui font défaut cette année. Le Telethon peut tout de même se targuer d'être la première œuvre charitative de France devant les restos du cœur, en terme de donation. 
Ce score est aussi à relativiser avec la conjoncture économique actuelle peu propice à soutenir ce genre d'action économique. Maladroitement, on pourra dire qu'il s'agisse d'un semi-échec, si l'on ne peut pas à proprement parler de demi-victoire, la vraie performance étant de maintenir le volume des dons. 
Finalement, les français peuvent se féliciter de continuer à être aussi généreux en ces temps de crise. 

jeudi 21 novembre 2013

Le chiffre du jour : 31

31 c'est en millions de bouteilles de Beaujolais, la quantité qui avait était livrée en 2012 dans le monde. Gageons que la cuvée primeur 2013 qui arrive sur les tables  aujourd'hui (tous les troisièmes jeudi du mois de Novembre) tienne ses promesses en terme de quantité.


mardi 12 novembre 2013

Le fait du jour : la dégradation de la note de la France par S&P

Alors que la dégradation de la note par l'agence de notation américaine Standard & Poor's (S&P) est intervenue le 08 Novembre dernier, tout le monde s'interroge sur la pertinence d'une telle dégradation. L'agence de notation entendait pointer du doigt les perspectives maussades de la nation. En effet, avec 0% en 2013 et à peine 0.7% en 2014, un taux de chômage historiquement haut et particulièrement endémique, une fiscalité galopante, on ne peut pas dire que la crise soit vraiment finie (même si le gouvernement en serait persuadé).

Loin de moi également, une intention malsaine de critiquer cette agence qui tente au jour le jour, de faire une analyse macro-économique de l'ensemble des pays emprunteurs. Ce procès avait été fait lors de la perte du "AAA" (en novembre 2012). Et tout le monde a été d'accord que cette perte était très modeste de conséquences. Non je n'en suis plus à ce point.
Ce qui me dérange plutôt, c'est que l'on perde encore une note deux ans après la précédente. Cette rapidité de correction est à la fois très surprenante dans les faits et une conséquence logique en même temps. Je m'explique. 
C'est surprenant car je doute qu'à S&P, ils ne comprennent pas que certaines politiques mettent plusieurs années avant d'être efficaces et le laps de temps ainsi déterminé ne permet pas ce genre de constat. À moins aussi que les politiques appliquées n'aient pas été les bonnes !
Et c'est également une conséquence logique au regard de l'ensemble des données socio-économiques que le constat soit si amer. C'est simple : les perspectives de croissance restent médiocres et le chômage reste élevé. Ajoutez à cela, la consommation dans les chaussettes, chaque donnée sociale dresse un tableau de plus en plus sombre. Je pense d'ailleurs que cet abaissement est bien plus un témoin du marasme économique français qu'une sanction contre la politique du président Hollande, les marges de manœuvres étant très faibles. 

Regardons un peu vers le futur : Moody's abaisse sa note, mais la France continue d'emprunter à des taux "normaux". La politique économique finit par produire ses fruits grace a un regain de croissance mondiale et le chômage baisse. Oui, mais il faudra aussi le courage d'imposer des réformes structurelles notamment aux niveaux des fonctionnaires et mettent les différents acteurs sociaux devant leurs responsabilités. 

mercredi 30 octobre 2013

Le chiffre du jour : 500.000

500.000 : c'est le nombre de logements que s'était engagé à construire le candidat Hollande dans son engagement no 22, lors des élections présidentielles (il avait avancé 2,5 millions de logements pendant son quinquennat).

En réalité, ce chiffre est un tantinet présomptueux tant il est rattrapé par la réalité. En effet, entre octobre 2012 et septembre 2013, le nombre de mises en chantier s'est élevé 341.808 unités, soit un repli de 11,1%.
Les professionnels expliquent ce ralentissement par le climat de défiance qui règne dans le pays. En effet, les couches moyennes (les plus à même de pouvoir accéder à la propriété) restent sinon la cible de la politique du gouvernement, en tout cas, le parent pauvre de la politique sociale. 
Le marasme environnant provoque un phénomène d'attentisme (de la part des emprunteurs) qui n'est pas sans conséquences sur l'économie du pays. 
Or il est couramment admis, en économie, que le secteur du bâtiment est toujours un grand pourvoyeur d'emploi, quand la conjoncture économique s'y prête. 
Alors que la santé de ce secteur devrait permettre d'établir un indicateur fiable de la reprise (tout du moins de l'embellie), ce dernier vient d'annoncer qu'il pourrait d'ébaucher jusque 40.000 emplois. 
Qui a dit que la reprise était là ?

Chiffres issus du 20minutes, ed. Paris du 30/10/2013

jeudi 17 octobre 2013

Le chiffre du jour : 2

2 : ce sont le nombre de jours qu'il restait aux républicains et au président Obama pour trouver un accord sur la dette américaine. 

L'accord n'a pu être entériné qu'hier dans la soirée.
Pour être complet, cet accord met un terme à un blocage (le "shutdown") qui a débuté le 1er octobre dernier. Ce blocage est intimement lié à la dette américaine. En effet, la dette (qui est quand même de 16.700 milliards de dollars) permet de financer les services publics et sans cela l'administration est dans l'incapacité de payer ses fonctionnaires. A ce stade, certains services publics cessent tout bonnement de fonctionner. 
Il faut alors dans ce cas que le congrès vote un relèvement du plafond de la dette qui permet alors de débloquer l'économie américaine. Problème : que faire quand la majorité au sénat ne souhaite pas ce relèvement ? Eh ben, il faut tracter, passer des accords... Mais alors, les griefs des républicains sont nombreux et la réforme de l'assurance-maladie est plutôt mal passée dans leurs rangs.
Bon disons-le honnêtement, l'histoire ne révèle pas la teneur de l'accord, mais je peux vous dire que l'on a frôlé la catastrophe.
En d'autres termes, le défaut de paiement (le "cliff", le précipice en français) qui serait intervenu le 18 octobre prochain aurait été un très mauvais signal envoyé par l'économie américaine à l'économie mondiale, 
le terme "Armaggedon" revenant très périodiquement. 

vendredi 21 juin 2013

Le chiffre du jour : 13,64

19€ : c'est la valeur du titre de la FNAC à la clôture de la bourse de Paris. Le titre du distributeur de produits culturels accusait ainsi une perte sèche de 13,64%, lors de son jour d'introduction. L'anecdote d'ailleurs retiendra que le Jeudi 20 juin, le CAC40 comptait exceptionnellement 41 valeurs à la cotation. 

La FNAC, ainsi libérée par son ancienne holding Kering (ex-PPR) souhaitait se confronter aux marchés. Ce qu'il faut voir avec cette décote, c'est le signe d'une  défiance des investisseurs envers un secteur qui peine à se renouveler et qui est sévèrement concurrencé par les distributeurs internationaux ayant des plateforme sur le web déjà bien établies, tel Amazon par exemple.
Le contexte est d'autant plus tendu que Virgin France a été placé en liquidation, cette semaine même. Alors certes, le dernier rafle tout, mais avec un marché continuellement en perte de vitesse, on voit mal comment la FNAC *nouvelle formule* va pouvoir plaire aux investisseurs...
L'avenir nous dira si elle a eut bien fait. 

jeudi 2 mai 2013

Le chiffre du jour : 0,5%

0,5% : c'est le taux d'emprunt fixé par la BCE aujourd'hui. La banque centrale européenne entend contrer le marasme économique dans lequel se trouve la zone euro en abaissant de 25 points de base, son taux directeur.
Cette mesure devrait avoir sans aucun doute des répercussions positives sur l'économie (crédit moins chers), et arrive sans aucun doute à point nommé alors que les entreprises tentent de se reconstituer une trésorerie.
Mécaniquement, cette baisse des taux va entraîner (au moins) deux phénomènes :
- une inflation qui devrait rester modérée dans un contexte de consommation morose,
- une légère hausse du cours de l'euro, et par voie de conséquence, devrait augmenter marginalement les prix à la pompe (livraison pour juin)
Ce taux est remarquable, car il est le plus bas que la BCE ait accordé à ce jour.
Cette décision vient souffler un air frais sur l'économie européenne, mais je gage qu'à elle-seule, elle permette réellement la relance de cette dernière. En effet, le problème reste structurel en Europe et les politiques d'austérité auront tôt fait d'en annihiler les bienfaits.

jeudi 7 mars 2013

Le chiffre du jour : 3.13%

3.13% : c'est le taux le plus bas sur les crédits immobiliers (hors assurances) relevé par l'observatoire Crédit Logement. Ainsi emprunter n'a jamais aussi peu cher... encore faut-il avoir les ressources nécessaires !

mardi 19 février 2013

La dernière idée fiscale du gouvernement : taxer les allocations familiales

Taxer les allocations familiales, en voilà une riche idée ! Décidément, on peut toujours faire confiance aux locataires de Bercy pour trouver des idées d'impôts. Après l'idée de taxer le Nutella, les sodas, les niches fiscales, les plus-values immobilières, voici donc les allocations qui tomberaient dans le girons fiscal.
Restituons un peu le contexte. Établies après la guerre et issues de la politique nataliste des 30 glorieuses, les allocations permettaient de maintenir les ressources d'un foyer quand la femme (?) devait élever ses enfants. Et logiquement plus il y avait d'enfants dans le foyer et plus l'allocation était importante. Cependant cette ressource n'a jamais été impliquée dans le calcul fiscal. Ainsi avec un certain effet de seuil, il est facilement concevable qu'un couple d'ouvriers touchant le SMIG et non imposables et grâce aux allocations pouvait gagner plus que certains cadre débutants, à compositions de foyer identiques.
Pour donner des chiffres, les allocations c'est 12.43 milliards d'euros pour 4.74 millions d'allocataires. C'est un fait, le système d'attribution des allocations profitent aux classes supérieures et aux classes défavorisées. Certains pensent que fiscaliser ces ressources, mettrait un frein à la politique nataliste qui a déjà prouvé à maintes reprises qu'elle fonctionnait bien. Dans ce sujet, il est des questions qu'il conviendrait de se poser. D'abord un impôt assujéti a cette ressource est-il juste ? Certes oui, car elle concerne un grand nombre de foyers et qu'elle est déjà dépendante des revenus du foyer. Comment mettre en place cette fiscalisation des allocations ? Par exemple en l'incluant dans les revenus du foyer (l'idée n'est pas de moi, mais je la trouve bonne).
Finalement, la vraie question est "Est-ce que les allocations sont encore de notre temps ?" En effet, une politique nataliste a-t-elle encore du sens, quand il ne s'agit plus de reconstruire le pays ? Cela dit, cette ressource représente une composante sociale importante de notre pays et si le gouvernement souhaite y toucher (et il y touchera très probablement si il en a le courage), il devra composer avec les syndicats pour arranger les choses. Encore un challenge pour le Président Hollande et son équipe.

vendredi 15 février 2013

Les mauvaises nouvelles s'accumulent..,

Après le renoncement du gouvernement à atteindre le seuil des 3% du déficit budgétaire fixé par le pacte de stabilité européen, les mauvaises nouvelles continuent malheureusement d'affluer.
Hier, l'INSEE annonçait que la croissance était nulle pour le dernier trimestre 2012. Ce qui fixe une croissance annuelle à +0,3% pour 2012. On est loin des 1,5% de croissance (fixés par les économistes) nécessaires pour que la création d'emplois soit effective.
En plus de cela, vient de s'ajouter une autre statistique : 66.800 emplois salaries (non précaire ?), selon l'INSEE, aurait été détruits en 2012, preuve s'il en est que l'emploi va mal en France et que sans mesures courageuses, la tendance de la courbe ne risque pas de s'inverser du moins pour 2013.

vendredi 8 février 2013

Le chiffre du jour : 6.500

6.500 : c'est en euros, le montant moyen net relevé par les français quand on leur pose la question "A partir de quel montant net gagné mensuellement, diriez-vous que vous êtes riches ?".
Ce montant masque cependant les disparités du sondage, auquel il conviendrait d'accorder plus d'intérêt aux autres questions posées.

Plus de détails

mercredi 6 février 2013

Le gros lot du Super Bowl

108,4 : c'est en millions le nombre de téléspectateurs américains (3 foyers sur 4 aux USA) qui ont suivi la finale du XLVIIe Super Bowl qui a vu s'affronter les Baltimore Ravens contre les San Franciso 49ers (les Ravens ont gagné par 34 à 31) au Mercedes-Benz Superdome de la Nouvelle-Orleans (Louisiane).
Cette audience constitue la troisième plus grande audience de tous les temps !
Ce n'est pas tant pour le show de Beyoncé que les annonceurs se sont frottés les mains : à 3,8 millions de dollars, les 30 secondes de pub, l'événement sportif majeur outre-atlantique reste une vitrine incroyable pour les publicitaires.

Les chiffres du Super-Bowl

mercredi 16 janvier 2013

Le livret A diminue son taux au 1er février

Au 1er février, le livret A, l'un des placements préférés des français devrait voir son taux passer de 2,25% a 1,75%.
Rappelons pour la circonstance que ce placement est destiné au financement des logements sociaux. Et qu'un taux au dessus de l'inflation est relativement préjudiciable pour la structure destinée à recueillir les fonds. Le vœux secret du gouvernement est de libérer de l'épargne en ces temps de crise, afin de relancer la consommation. Drôle d'analyse, quand on connait quel sera mon réflexe dans ces conditions : trouver le meilleur placement, defiscalisé si possible, etc... Mon argent ira vers d'autres placements plus rentables, c'est tout. Il faudrait arrêter de penser que l'argent ainsi libéré relancerait la machine !!

mardi 8 janvier 2013

La chasse aux riches est ouverte...

Bon je pense que ça y est ! Depuis maintenant l'investiture du président Hollande, le gouvernement n'hésite plus à s'attirer les foudres des classes moyennes avec des mesures, parfois à la limite du confiscatoire.
Coup de rabot sur les niches fiscales, imposition sur les revenus de plus d'un million d'euros, modification de l'imposition sur les revenus du patrimoine... Toutes ces mesures ne visent qu'à solliciter des classes moyennes voire aisées. Alors certes, je ne suis pas spécialement heureux de payer des impôts, mais je reste convaincu que les quelques deniers que je daigne verser au trésor vont quand même être utilisés à bon escient. Mais voilà, j'ai la très mauvaise impression que mon argent, votre argent ne l'est pas en réalité. Alors certes, je paye mes impôts, mais j'aimerai plus d'efficacité de la part de l'administration en général et du gouvernement en particulier.
Tout cela pour dire que de manière générale, les gens payent et continueront de payer leurs impôts. Mais il faut également préciser que tout ceci se fait dans un climat détestable. En effet, c'est une pure aberration que de penser que le problème de l'équation fiscale trouvera ses solutions dans les pressions exercées sur les classes moyennes. Et c'est même certain qu'elles ne permettront pas rapidement de retrouver une croissance positive. Est-il nécessaire de préciser que la consommation intérieure est principalement soutenue par ces mêmes classes qui sont devenues les proies du gouvernement ?
Le redressement des comptes public passera certainement par l'austérité. Mais c'est cette même austérité qui passe dans les classes moyennes qui provoque à coup sûr, le ralentissement de la demande intérieure. Alors effectivement, la lutte contre la pauvreté et le chômage doit être un combat de tous les jours. Mais elle ne devrait pas se faire au détriment des autres classes.
Plus que le dénigrement des classes aisées, c'est l'efficacité budgétaire qui devrait être de rigueur. En cela, le travail de la cour des comptes n'est pas totalement vain.