mercredi 30 octobre 2013

Le chiffre du jour : 500.000

500.000 : c'est le nombre de logements que s'était engagé à construire le candidat Hollande dans son engagement no 22, lors des élections présidentielles (il avait avancé 2,5 millions de logements pendant son quinquennat).

En réalité, ce chiffre est un tantinet présomptueux tant il est rattrapé par la réalité. En effet, entre octobre 2012 et septembre 2013, le nombre de mises en chantier s'est élevé 341.808 unités, soit un repli de 11,1%.
Les professionnels expliquent ce ralentissement par le climat de défiance qui règne dans le pays. En effet, les couches moyennes (les plus à même de pouvoir accéder à la propriété) restent sinon la cible de la politique du gouvernement, en tout cas, le parent pauvre de la politique sociale. 
Le marasme environnant provoque un phénomène d'attentisme (de la part des emprunteurs) qui n'est pas sans conséquences sur l'économie du pays. 
Or il est couramment admis, en économie, que le secteur du bâtiment est toujours un grand pourvoyeur d'emploi, quand la conjoncture économique s'y prête. 
Alors que la santé de ce secteur devrait permettre d'établir un indicateur fiable de la reprise (tout du moins de l'embellie), ce dernier vient d'annoncer qu'il pourrait d'ébaucher jusque 40.000 emplois. 
Qui a dit que la reprise était là ?

Chiffres issus du 20minutes, ed. Paris du 30/10/2013

jeudi 17 octobre 2013

Le chiffre du jour : 2

2 : ce sont le nombre de jours qu'il restait aux républicains et au président Obama pour trouver un accord sur la dette américaine. 

L'accord n'a pu être entériné qu'hier dans la soirée.
Pour être complet, cet accord met un terme à un blocage (le "shutdown") qui a débuté le 1er octobre dernier. Ce blocage est intimement lié à la dette américaine. En effet, la dette (qui est quand même de 16.700 milliards de dollars) permet de financer les services publics et sans cela l'administration est dans l'incapacité de payer ses fonctionnaires. A ce stade, certains services publics cessent tout bonnement de fonctionner. 
Il faut alors dans ce cas que le congrès vote un relèvement du plafond de la dette qui permet alors de débloquer l'économie américaine. Problème : que faire quand la majorité au sénat ne souhaite pas ce relèvement ? Eh ben, il faut tracter, passer des accords... Mais alors, les griefs des républicains sont nombreux et la réforme de l'assurance-maladie est plutôt mal passée dans leurs rangs.
Bon disons-le honnêtement, l'histoire ne révèle pas la teneur de l'accord, mais je peux vous dire que l'on a frôlé la catastrophe.
En d'autres termes, le défaut de paiement (le "cliff", le précipice en français) qui serait intervenu le 18 octobre prochain aurait été un très mauvais signal envoyé par l'économie américaine à l'économie mondiale, 
le terme "Armaggedon" revenant très périodiquement.