mercredi 16 janvier 2013

Le livret A diminue son taux au 1er février

Au 1er février, le livret A, l'un des placements préférés des français devrait voir son taux passer de 2,25% a 1,75%.
Rappelons pour la circonstance que ce placement est destiné au financement des logements sociaux. Et qu'un taux au dessus de l'inflation est relativement préjudiciable pour la structure destinée à recueillir les fonds. Le vœux secret du gouvernement est de libérer de l'épargne en ces temps de crise, afin de relancer la consommation. Drôle d'analyse, quand on connait quel sera mon réflexe dans ces conditions : trouver le meilleur placement, defiscalisé si possible, etc... Mon argent ira vers d'autres placements plus rentables, c'est tout. Il faudrait arrêter de penser que l'argent ainsi libéré relancerait la machine !!

mardi 8 janvier 2013

La chasse aux riches est ouverte...

Bon je pense que ça y est ! Depuis maintenant l'investiture du président Hollande, le gouvernement n'hésite plus à s'attirer les foudres des classes moyennes avec des mesures, parfois à la limite du confiscatoire.
Coup de rabot sur les niches fiscales, imposition sur les revenus de plus d'un million d'euros, modification de l'imposition sur les revenus du patrimoine... Toutes ces mesures ne visent qu'à solliciter des classes moyennes voire aisées. Alors certes, je ne suis pas spécialement heureux de payer des impôts, mais je reste convaincu que les quelques deniers que je daigne verser au trésor vont quand même être utilisés à bon escient. Mais voilà, j'ai la très mauvaise impression que mon argent, votre argent ne l'est pas en réalité. Alors certes, je paye mes impôts, mais j'aimerai plus d'efficacité de la part de l'administration en général et du gouvernement en particulier.
Tout cela pour dire que de manière générale, les gens payent et continueront de payer leurs impôts. Mais il faut également préciser que tout ceci se fait dans un climat détestable. En effet, c'est une pure aberration que de penser que le problème de l'équation fiscale trouvera ses solutions dans les pressions exercées sur les classes moyennes. Et c'est même certain qu'elles ne permettront pas rapidement de retrouver une croissance positive. Est-il nécessaire de préciser que la consommation intérieure est principalement soutenue par ces mêmes classes qui sont devenues les proies du gouvernement ?
Le redressement des comptes public passera certainement par l'austérité. Mais c'est cette même austérité qui passe dans les classes moyennes qui provoque à coup sûr, le ralentissement de la demande intérieure. Alors effectivement, la lutte contre la pauvreté et le chômage doit être un combat de tous les jours. Mais elle ne devrait pas se faire au détriment des autres classes.
Plus que le dénigrement des classes aisées, c'est l'efficacité budgétaire qui devrait être de rigueur. En cela, le travail de la cour des comptes n'est pas totalement vain.