dimanche 24 octobre 2010

La situation économique...

3.3% hors assurance, c'est le taux de crédit auquel peuvent désormais emprunter les clients des banques. C'est le taux le plus bas depuis les années 50. C'est plutôt une bonne nouvelle.
Ce qui est moins drôle, c'est que mécaniquement les prix dans l'immobilier s'envolent ! Ben oui, plus d'acquéreurs mais avec une offre jugée parfois insuffisante dans les grandes villes, la réponse est immédiate ! Est-ce que la hausse de l'immobilier est un signe de santé économique ? Ben pas forcément il suffit de voir les prix du pétrole qui repartent à la hausse (il a franchi cette semaine, la barre des 80$), de l'or et du cuivre, est plutôt signe d'un marasme ambiant plutôt rampant, contrairement à ce que l'on a connu en 2008, qui était plutôt fulgurant ; on aurait presque pu parler d'emballement des marchés. Et le marasme est bien présent !
Le spectre de la faillite de la Grèce n'est pas tout à fait éloigné même si les gouvernements européens sont montés au chevet. Que dire aussi de l'Irlande et du Portugal, l'un a vu son taux de chômage repartir à la hausse, quand l'autre voit sa note dégrader par un agence new-yorkaise de notation (à comprendre, sa solvabilité, et du coup, le taux d'emprunt est plus important).
L'heure est plutôt donc à l'immobilisme sur les marchés... J'ai dit immobilisme ? Ben pas tout à fait ! Des reformes courageuses et pas forcément populaires doivent être entreprises tant au niveau national, qu'individuel et là, ça nous concerne tous...
Ça passe par un abaissement du train de vie de l'état, trouver des sources de prélèvement les plus équitables (taxes et impôts). Vous me direz c'est toujours le même problème : on taxe toujours un peu plus les contribuables ! Et vous aurez raison mais c'est à ce prix que le pays continuera à être productif. Mais le gouvernement devrait être vigilant sur ces leviers, car à trop vouloir prélever c'est de précieux points de croissance que l'on ampute le bilan à la fin d'une année.
Le marasme oui, il faut s'en débarrasser mais pas en vidant les poches des électeurs, car le remède pourrait être pire que la maladie... surtout en 2012 !