jeudi 8 octobre 2009

Le chiffre du jour : 6000

6000 : c'est le nombre de créations d'emploi consécutives a la baisse de la TVA de 19,6% a 5,5% dans la restauration, selon le conseil des prélèvements obligatoires, organisme affilie a la cour des comptes. Le gouvernement estimait que la baisse de la TVA aurait pu créer 40000 emplois.
On est loin du compte, sans jeu de mots !

Alors reprise... ou pas reprise ?

Ben a dire vrai, la réponse n'est pas tout indiquée tant elle soulève d'ambiguites. Je pourrais même diviser ce post en deux : une partie dans laquelle je mettrai les indicateurs au vert et dans l'autre, ceux dans le rouge. Mais je ne pourrais rien apporter comme jugement. Par contre, ce qu'il convient de faire, c'est de juger la situation dans sa globalité.
Et le résultat est plutôt alarmant : il est évident que sur un an, la situation de l'emploi s'est nettement détériorée, or nous le savons bien, un salarié qui n'a pas peur de perdre sa place est un salarié qui consomme (c'est une partie du cercle vertueux de l'économie). Mais actuellement, c'est plutôt loin d'être le cas. La réciproque est aussi vraie. Du coup, on se retrouve avec toute l'ambiguïté de la situation : d'un coté une macro-économie qui voudrait redémarrer et de l'autre, une économie individuelle frileuse. Cet antagonisme produit quelque chose d'assez curieux mais qui pourrait conduire a de la déflation car à offre supérieure et demande inférieure, les prix mécaniquement baissent. Finalement cette période que je qualifierai de transitoire est une aubaine pour les économies nationales, car elle ne marque pas une reprise accentuée et effrénée des consommations énergétiques et donc du coup la demande interne en pétrole s'en trouve freinée elle aussi.
Disons que sur ce point, c'est aussi une aubaine pour le consommateur.

Pour conclure, si la situation économique tend a s'améliorer, il n'est vraiment pas certain que les citoyens lambda puissent en profiter de manière rapide et instantanée, en effet, les entreprises ayant souffert de la crise vont se dépêcher d'accumuler de nouvelles ressources financières et ce, malheureusement au détriment de l'emploi. La crise, oui, mais pas pour tout le monde donc.