jeudi 11 août 2011

La situation économique reste préoccupante

Et ce à plusieurs titres. D'abord au niveau macroéconomique, nous avons techniquement parlant, la planète divisée en trois grandes zones géographique. Les pays occidentaux, comme les Etats-unis, l'Europe qui connaissent des déboires économiques sans précédents. Les Etats-unis sont empêtrés dans une dette record de plus de 14.000 milliards de dollars, qui lui a valu le fait d'être placée sous surveillance par Standard & Poors. Ce fait est assez remarquable pour estimer qu'une agence de notation marque sa défiance quant à la capacité des USA à rembourser les investisseurs. Au delà de cela, il faut considérer que si les américains n'avaient pas relever leur plafond de leur dette, la situation aurait été pire. Car dans ce cas, cela aurait signifier purement et simplement la faillite d'une grande puissance. Inconcevable !
En Europe, la situation est guère enviable. On ne finit pas de renflouer les caisses de la Grèce. Et c'est également l'Italie, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne qui menacent à leur tour de faire un détour chez les trésoriers de Bruxelles.
Deuxième grande zone, l'Afrique et le moyen-orient. La-bas, la situation est toujours dramatique, sans parler des pays du bassin méditeranneen qui connaissent les révolutions du jasmin, l'Afrique noire et particulièrement la corne de l'Afrique (Somalie, sud-Soudan, Ethiopie) sont actuellement touché par une famine parmi les plus importante de ces dix dernières années. Ajouté à cela, le prix des denrées alimentaires associé à leur rareté (l'un allant rarement sans l'autre) et vous obtenez une catastrophe humanitaire.
Enfin, l'Asie qui sort du lot avec la Russie et le Brésil connait une croissance toujours soutenue. Mais qui dit "croissance soutenue" dit aussi demande de matières premières importante. Le premier effet de cela est la hausse des prix de ces dernières. Mais sournoisement, nous avons également une hausse des prix des denrées alimentaires. Certes, ces dernières ne sont pas rares en Chine. Mais avec la croissance, la demande intérieure a explosé et les prix se sont envolés. Au final, c'est l'inflation qui guette. Et tout économiste sait que l'inflation si elle n'est pas maitrisée peut vite devenir néfaste, quelque soit d'ailleurs le modèle économique en place ! Les nouvelles du Japon ne sont guère meilleures. Le tsunami de Février dernier devrait laisser encore quelques stigmates et de nombreuses cicatrices tant au niveau matériel que financier. A ce titre, Toyota qui n'a pas pu faire tourner ses chaînes de production vient de perdre sa place de n•1 mondial de l'automobile. Mais c'est un peu oublié l'aspect humain, aussi : les habitations dévastées quand elles ne se trouvaient pas dans une zone contaminée par les radiations !

C'est finalement un tableau très sombre que j'ai dressé mais il est un triste reflet des désastres arrivés et des événements susceptibles de venir.