jeudi 27 mars 2014

Le chiffre du jour : 5,98

5,98 milliards de dollars, c'est la valorisation de l'éditeur King à la séance du 27 mars 2014 à New-York consécutivement à son introduction. La valorisation de l'éditeur du jeu aux 140 millions de joueurs accros "Candy Crush" était estimée à près de 7,4 milliards de dollars, il y a encore deux semaines. Il a fait son entrée sur une valorisation de 5,98 milliards de dollars avec 22 millions de titres à 22,50$ l'unité.
Des son introduction, le titre a accusé une perte de 15,56% chutant à 19$.
Cette déconvenue symbolise une nouvelle fois, la crispation et le scepticisme des investisseurs autours des valeurs technologiques qu'ils pensent sur-cotées. À plusieurs égards, d'ailleurs. Ils se méfient des sociétés 2.0 dont les taux de croissance à deux chiffres feraient pâlir les mastodontes du NYSE, mais dont les disparition sont aussi éclairs que leurs ascensions. Ils se basent aussi sur le postulat que ces sociétés "surfent" sur un effet de mode, jusqu'au prochain "hit" et qui ne sortirait pas forcément du rang de la société cotée et remplaçant ainsi ses anciens jeux. Les défis de ces sociétés est clairement le renouvèlement des jeux et des systèmes de jeu, ainsi que l'affinement de la stratégie du freemium où les joueurs jouent gratuitement mais doivent payer pour pouvoir jouer plus longtemps ou franchir des obstacles.
Toutefois, un signe positif pour King, la société a été bénéficiaire pour la cinquième année consécutive avec 714 millions de dollars générés en 2013.

vendredi 14 février 2014

Le fait du jour : Total doit renouveler sa concession aux EAU

C'est le fait du jour, Total doit ces prochains jours répondre à un nouvel appel d'offre formulé par les Émirats Arabes Unis (EAU). En effet, la concession de 75 ans signée en 1939 arrive à son terme. Ce contrat qui assure 6% de la demande mondiale (ce qui revient à 140.000 barils par jour) reste stratégique pour le groupe français. 

Ce renouvellement de contrat intervient dans un contexte plutôt morose ou le groupe n'a annoncé qu'un bénéfice de 8,4 Mds d'euros pour 2013, soit 20% de moins que l'année dernière. 

Le fait du jour : Total doit renouveler sa concession aux EAU

C'est le fait du jour, Total doit ces prochains jours répondre à un nouvel appel d'offre formulé par les Émirats Arabes Unis (EAU). En effet, la concession de 75 ans signée en 1939 arrive à son terme. Ce contrat qui assure 6% de la demande mondiale (ce qui revient à 140.000 barils par jour) reste stratégique pour le groupe français. 

Ce renouvellement de contrat intervient dans un contexte plutôt morose ou le groupe n'a annoncé qu'un bénéfice de 8,4 Mds d'euros pour 2013, soit 20% de moins que l'année dernière. 

jeudi 30 janvier 2014

Le chiffre du jour : 4,31%

4,31% : c'est la chute accusée par le titre Nintendo durant la séance du 30 janvier dernier. En effet, non seulement le président Satoru Iwata a annoncé des pertes nettes, mais aussi des ventes décevantes de la Wii U.

Malgré cela et devant les invectives des investisseurs, il a continué à répéter que les jeux Nintendo restaient complémentaires des consoles, écartant ainsi toute allusion sur un quelconque portage des Mario, pokemons et consorts, vers des smartphones ou des tablettes. Ce qui n'a pas manqué de désoler les investisseurs. Il a également précisé que les objets connectés n'étaient pas dans les cartons de la compagnie. Dommage. 

jeudi 12 décembre 2013

Le chiffre du jour : 78 341 598

78 341 598 € : c'est la somme en euros amassée ce weekend par la 26eme édition du Telethon.

Cette édition fait moins bien que sa précédente qui avait permis d'engranger près de 88 millions d'euros, en 2012. C'est donc moins de 3 millions (-12,5%) qui font défaut cette année. Le Telethon peut tout de même se targuer d'être la première œuvre charitative de France devant les restos du cœur, en terme de donation. 
Ce score est aussi à relativiser avec la conjoncture économique actuelle peu propice à soutenir ce genre d'action économique. Maladroitement, on pourra dire qu'il s'agisse d'un semi-échec, si l'on ne peut pas à proprement parler de demi-victoire, la vraie performance étant de maintenir le volume des dons. 
Finalement, les français peuvent se féliciter de continuer à être aussi généreux en ces temps de crise. 

jeudi 21 novembre 2013

Le chiffre du jour : 31

31 c'est en millions de bouteilles de Beaujolais, la quantité qui avait était livrée en 2012 dans le monde. Gageons que la cuvée primeur 2013 qui arrive sur les tables  aujourd'hui (tous les troisièmes jeudi du mois de Novembre) tienne ses promesses en terme de quantité.


mardi 12 novembre 2013

Le fait du jour : la dégradation de la note de la France par S&P

Alors que la dégradation de la note par l'agence de notation américaine Standard & Poor's (S&P) est intervenue le 08 Novembre dernier, tout le monde s'interroge sur la pertinence d'une telle dégradation. L'agence de notation entendait pointer du doigt les perspectives maussades de la nation. En effet, avec 0% en 2013 et à peine 0.7% en 2014, un taux de chômage historiquement haut et particulièrement endémique, une fiscalité galopante, on ne peut pas dire que la crise soit vraiment finie (même si le gouvernement en serait persuadé).

Loin de moi également, une intention malsaine de critiquer cette agence qui tente au jour le jour, de faire une analyse macro-économique de l'ensemble des pays emprunteurs. Ce procès avait été fait lors de la perte du "AAA" (en novembre 2012). Et tout le monde a été d'accord que cette perte était très modeste de conséquences. Non je n'en suis plus à ce point.
Ce qui me dérange plutôt, c'est que l'on perde encore une note deux ans après la précédente. Cette rapidité de correction est à la fois très surprenante dans les faits et une conséquence logique en même temps. Je m'explique. 
C'est surprenant car je doute qu'à S&P, ils ne comprennent pas que certaines politiques mettent plusieurs années avant d'être efficaces et le laps de temps ainsi déterminé ne permet pas ce genre de constat. À moins aussi que les politiques appliquées n'aient pas été les bonnes !
Et c'est également une conséquence logique au regard de l'ensemble des données socio-économiques que le constat soit si amer. C'est simple : les perspectives de croissance restent médiocres et le chômage reste élevé. Ajoutez à cela, la consommation dans les chaussettes, chaque donnée sociale dresse un tableau de plus en plus sombre. Je pense d'ailleurs que cet abaissement est bien plus un témoin du marasme économique français qu'une sanction contre la politique du président Hollande, les marges de manœuvres étant très faibles. 

Regardons un peu vers le futur : Moody's abaisse sa note, mais la France continue d'emprunter à des taux "normaux". La politique économique finit par produire ses fruits grace a un regain de croissance mondiale et le chômage baisse. Oui, mais il faudra aussi le courage d'imposer des réformes structurelles notamment aux niveaux des fonctionnaires et mettent les différents acteurs sociaux devant leurs responsabilités.