C'est un terrible aveu de faiblesse et de quoi mettre un coup au moral : l'inflation devrait continuer de grimper malgré les politiques volontaristes des banques centrales et des organes financiers internationaux. Ce constat n'émane pas de n'importe qui, il émane directement de la réunion des banques des règlements internationaux. Réunion à laquelle est aussi convié JC Trichet, le gouverneur de la BCE.
Un amer constat
Le constat est d'autant plus amer qu'il dépeint des scénarios qui sont loin d'être plaisant. En effet, l'inflation en Chine a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans sur seulement les trois premiers mois de 2008, à 8% !! Mais l'inflation fait courir un risque évident sur les pays en voie de développement, mais pas seulement. On l'a vu en Égypte, en Thaïlande, etc... la hausse des prix des aliments de base commence à affamer des populations qui jusque là, n'était pas nécessairement dans le besoin, mais avec une faible marge de manœuvre ; ce sont des populations exposées, pour ne pas dire menacées. Et ce n'est pas le milliard de dollars injecté par les USA qui résoudront le problème de la famine mondiale, tout au plus, ça suffira un moment.
De l'impuissance
Mais là où le bas blesse, c'est que tout à chacun est d'accord pour dire que même un politique de rigueur ne pourrait endiguer l'inflation. Une chose est évidente : le pétrole rare devient cher et il emmène avec lui, un cortège de denrées (vêtements, aliments, etc...). C'est normal, il faut de l'énergie pour fabriquer, transformer ou transporter. Sans hausse probante des salaires, mécaniquement, ce qui pouvait être à leur portée, il y a encore six mois devient un luxe, ou est devenu quasiment inaccessible. Mais alors, la question que l'on pourrait se poser est : que devient l'excédent monétaire payé par les pays consommateurs de pétrole ?
Mais ça c'est une autre histoire.
Mes autres cahiers....
lundi 5 mai 2008
Un terrible aveu de faiblesse.
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