Bon d'accord, ça va faire faire le second post que je fais sur un baril de pétrole qui n'en finit pas de franchir de nouveaux records.
Il faut dire que la situation n'a guère évolué les jours précédents, ou plutôt si, un petit peu. Plusieurs facteurs continuent d'aggraver la situation au point que de plus en plus d'investisseurs estiment que les Etats-unis sont actuellement en récession (ce qui est techniquement faux puisque la définition de la récession est la baisse du PIB sur deux trimestres consécutifs).
De surcroît, les tensions en Amérique du sud n'a pas arrangé les choses, la faiblesse du dollar et la demande soutenue des pays emmergents forment un ensemble de facteurs qui poussent les cours du brut vers les sommets. Là où la barre des 100$ paraissait être un seuil psychologique (franchi en début d'année) , là, le pétrole ne semble plus avoir de limite (à moins que ce soit les opérateurs). La situation est plutôt paradoxale quand on sait que pour une offre qui stagne, la consommation tend à diminuer, relate l'article.
Il faut voir dans tout cela en point de mire, plusieurs effets pervers sur des pays consommateurs (comme la France), notamment :
- Augmentation de l'inflation,
- Déficit du commerce extérieur (même si celui-ci s'est sensiblement résorbé, ce devrait être le cas à plus ou moins brèves échéances),
- Hausse du coût de la main d'œuvre (qui est une conséquence de la hausse du coût de la vie), et peut-être même remontée du chômage,
- Croissance amputée d'un certain nombre de point (jusqu'à 0.5%, sur l'année 2008 par rapport à 2007)
Reste à savoir si cette manne profitera à quelques uns ou au plus grand nombre, j'ai quelques doutes.
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