Et ce n'est pas un vain mot, que de dire que le mal est fait et qu'il faudra certainement une nouvelle décennie aux économies mondiales pour s'en remettre (exceptée celles des pays émergents comme la Chine ou l'Inde).
A priori, même si ces dernières semblent afficher une santé insolente (+10.4% de croissance en Chine rien que pour le 1er semestre), il est à parier que cet état providence ne constitue une situation stable et maitrisée. Toutes les économies étant reliées par les investissement fait les unes entre les autres, elles accuseront à un moment ou à un autre, un retour de manivelle qui risque d'être violent.
C'est un peu en ce sens, que les dirigeants chinois devraient faire attention. Ce n'est pas tant la surchauffe qu'il faudrait craindre, ce sont plutôt les risques intrinsèques à l'expansion (trop?) rapide de l'industrie chinoise. Pour dire les choses clairement, il faut de l'argent pour acheter les denrées chinoises. Sauf que, en ce moment avec la crise des matières premières adossée à celle de l'immobilier, les occidentaux, gros consommateurs de biens chinois sont en train de revoir cette consommation à la baisse, même si pour le moment la demande semble solide.
Là où je voulais en venir, c'est que cette crise mondiale est en train de modifier durablement le paysage économique mondial. De fait, on assiste non sans amertume, à la déchéance de certaines sociétés qui jusque là étaient plutôt florissantes. Mais qui faute de diversification de leur activité, se retrouve dans une situation difficile. Ce sont les cas des constructeurs automobile Ford et GM. Les plans sociaux et les licenciements deviennent alors de rigueur.
Mais je voulais citer l'exemple du Chrysler building. Ce monument de l'architecture américaine des années 30, qui est connu dans le monde entier a été acheté par un fond souverain émirati. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais c'est un peu comme si l'hôtel des Invalides à Paris, n'appartenait plus à la France... Ça donne à réfléchir. De ce fait, cela indique aussi que les pays producteurs de pétrole ayant un excédent de liquidités cherchent aussi à investir, quelque part.
En attendant, le mal est fait et dans tous les secteurs de l'économie et à peu près partout en occident.
Ou du moins, c'est l'impression que donnent les cours de la bourse.
En effet, la bourse de Paris qui a perdu plus de 25% de sa valeur depuis le début de l'année. Cela prouve même une chose : c'est que les investisseurs tendent à se désintéresser des marchés, apeurés certainement par les annonces successives de faillites de banques (devrait-je dire de pertes d'actifs) ou bien des alertes sur bénéfices des sociétés. Je disais qu'il faudra du temps pour que la confiance revienne entre les banques, mais il ne faudra pas longtemps à voir les opérateurs revenir vers les marchés. Et là il faudra être vigilant car le mouvement risque lui d'être très rapide, les reconstructions des portefeuilles aidant. La seule et véritable question est de savoir quand. Chacun guette les prémisses du redémarrage.
En attendant les cartes et les hiérarchies en économie ont été durablement mélangées.
Mes autres cahiers....
mardi 15 juillet 2008
Le mal est fait.
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