Des signes de reprise ... ou de chutes
Alors que la conjoncture semblait donner des signes positifs de reprise (hausses des indices boursiers, limitation de l'inflation, etc...) le secteur économique américain traine encore à l'heure actuelle d'innombrables (pour ne pas dire d'innommables) fardeaux dans ses placards. Ce n'est pas moi, qui le dit c'est la directrice du FDIC (Federal Deposit Insurance Corp), Sheila Blair, qui le dit. Toujours selon elle, la faillite d'IndyMac ne serait que le prémisse d'une hécatombe plus importante d'organismes financiers américains. Elle argumente ainsi la progression - inquiétante - du nombre de sociétés se plaçant sous la loi des faillites, car son organisme permet de cautionner les défauts de créances des sociétés lui demandant assistance. Elle envisage d'ailleurs d'augmenter ses provisions pour faire face à un nouvel afflux.
A l'heure où certains analystes semblaient entrevoir la sortie du tunnel, ceux-là mêmes ont dû se résigner à constater que la situation n'était pas encore tout à fait assainie. Pour preuve, les dépréciations d'actifs encore constatées aussi en Europe, de manière générale, et en France plus particulièrement. A l'époque des annonces de résultats, le Crédit Agricole et Natixis annoncent encore une baisse des bénéfices pour le 2e trimestre 2008. Car bénéfices, il y a. Certes, mais c'est très misérable : on parle de cetaine de millions d'euros de gain, quand, il y avait moins de deux ans, on pouvait chiffrer les bénéfices en milliards d'euros !
Des signes d'éclaircies...
Néanmoins, ce qu'il faut voir, c'est la situation à moyen terme et non pas à courte échéance. En effet, et ça, la bourse l'a compris depuis quelques jours, c'est que petit à petit, les banques françaises commencent à être épurées des crédits adossés aux "subprime", et certains entrevoient qu'elles renoueront avec des bénéfices conséquents portées par le secteur de la banque de détail (particuliers), qui au final est un secteur qui lui se porte plutôt bien.
Et des zones d'ombre.
A peine remises des subprime, les banques doivent faire face à un autre problème : le marasme économique qui touche le pays. Les consommateurs restreignent leurs budgets, hésitent à acheter, arbitrent sur des dépenses d'équipements, tout cela, c'est très moyen pour les banques. Ce sont des crédits qui ne sont pas débloqués, des intérêts et des commissions qui ne rentrent pas non plus !
Une conjoncture peu propice
Sans compter que l'immobilier semble partir à la baisse (ce n'est pas une généralité), quelque part, on serait donc sur la pente descendante. De surcroit,avec une inflation galopante, on comprend que la BCE ait opté pour le statu quo, lors de la dernière réunion sur les taux directeurs.
Dans l'absolu, dans cette période de transition, on est surtout en droit de se demander si la crise ne nous cache pas encore un cadavre dans le placards et si oui, de quoi a-t-il l'air ?
Mes autres cahiers....
vendredi 29 août 2008
Une économie (mondiale) convalescente.
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