Selon l'article, il parait donc très difficile de mesurer l'ampleur de la crise, tant les établissements financiers ont des difficultés à mesurer à leur propre niveau, ce que va réellement leur coûter la crise (les montages de certains instruments financiers sont tellement complexes). Chaque jour nous apporte leur lot de plus ou moins mauvaises surprises, les unes annonçant une amputation subsidiaire de leur chiffre d'affaire quand les autres annoncent des dépréciations de certains de leurs actifs dont ils ont la gestion, mais dont ils ne connaissent pas réellement la composition sous-jacente.
On est logiquement en droit de se demander si tout ce flot de mauvaises nouvelles, n'est (finalement ?) pas qu'une vaste correction comptable et un immense prétexte à tous les défauts de gestion qui aurait pu être commis en leur sein. C'est un peu vrai. On sait pertinemment que des manquements et des prises de risques inconsidérées ont été commis (à l'image du Crédit Suisse). Et puis, c'est plus facile quand, tout à chacun peut annoncer une quelconque perte quand la concurrence en annonce une aussi.
À notre niveau (celui du particulier), et quoiqu'il en soit, il convient de garder la tête froide. En effet, cette crise est passagère, même si en sortir sera plutôt long (pendant un an). De ce fait, il semble peu probable que l'emploi salarié (UE et US) ne sorte totalement indemne de cette crise. Les mois qui vont suivre vont être cruciaux pour déterminer si un rebond est possible (et de quel niveau pourrait être son ampleur). À suivre donc dans les prochains mois, les chiffres de l'emploi et de la production manufacturière US (ISM).
Et comme toujours, c'est l'avenir nous le dira.
Mes autres cahiers....
mercredi 20 février 2008
Les banques et leurs soucis...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire